mardi 31 juillet 2018

Mardi 31 Juillet


Décidément, il se passe toujours quelque chose le soir après que j’aie fini la rédaction de ce blog. Hier, donc j’étais installé à l’ombre, cerné sur 3 côtés par une haie qui, si elle me protégeait du soleil, empêchait aussi le vent de faire baisser la température. Me voilà donc, chevauchant ma fidèle monture à la recherche d’un coin mieux adapté à mon confort thermique…après quelques kms dans cette réserve naturelle, à part un coin dont je n’étais pas sûr qu’il me soit permis de m’y installer, je dus me rendre à l’évidence mon premier choix était le bon !!!

Je sortais tout le matériel pour me préparer mon repas du soir quand un cycliste en tenue, le propriétaire de la maison voisine, s’arrêta. Il commença par me demander si j’étais Allemand. Je devrais avoir l’habitude, ça fait plus de 40 ans que ça m’arrive régulièrement. Si j’étais né plus près de la seconde guerre mondiale, je finirais par me demander si ma mère n’a pas fait preuve « d’intelligence avec l’occupant » !!!

Bref, le sens de son propos n’était pas de connaître ma nationalité mais plutôt de me dire que je ne pouvais pas rester là pour la nuit et de me montrer le petit panneau que je n’avais bien sûr pas vu qui le mentionnait.

Mais le rebondissement dans cette affaire c’est qu’il me proposait de m’installer à l’endroit que j’avais repéré et qui faisait partie de ses terres….tout est bien qui finit bien.

Venons-en à aujourd’hui, il a fait chaud, pas loin de 35° et lorsqu’on est abrité par un tas de tôle, difficile de trouver la fraîcheur et il n’y a pas beaucoup d’activités extérieures qui soient possibles…

J’ai commencé par aller vers Varberg, station balnéaire dont l’affluence m’a fait fuir.

Je me suis ensuite dirigé vers la péninsule de Hovs Hallar. Un site magnifique avec de superbes balades à faire ; première difficulté le parking en plein soleil et la seule place libre à côté d’un bac à ordures grand ouvert entouré d’un nuage de mouches ; nez délicats s’abstenir.

J’y ai quand même fait une courte balade


Un peu plus loin, j’avais trouvé un endroit où me fixer, face à la mer mais il me semblait être un peu trop tôt




Alors j’ai continué mon chemin vers la réserve de Kullaberg où je n’ai pas eu de mal à trouver de place mais le lieu ne se prête pas à la baignade, ceci explique peut-être cela.

J’ai donc pu faire une grande balade de 2h30, malgré la chaleur, sur le sentier côtier

J’y ai croisé cette pêcheuse, je n’ai pas dit pécheresse


Une carrière désaffectée


Et aussi ce qui ressemble à des vestiges de blockhaus (ce n’est pas la première fois ces jours-ci)




Un petit port miniature sans ses bateaux


Voilà comment la côte est découpée dans la région…




La journée s’est mieux passée que je ne le craignais, demain devrait être un peu moins chaud, espérons le…




lundi 30 juillet 2018

Lundi 30 Juillet


28 éme jour de ce voyage, les semaines défilent !!!

Donc hier soir, craignant le bruit de la circulation et plus particulièrement de motos qui tournaient en rond dans le quartier, après manger je suis parti explorer à pied.

Pendant près d’une heure, j’ai erré, traversant des zones pavillonnaires où tout stationnement était interdit et chaque parking privé. De guerre lasse, j’étais sur le chemin du retour quand, pris d’un remords, je me suis engagé dans une rue en cul de sac où le stationnement n’était pas interdit le long du trottoir. Je gardai donc cette adresse en réserve mais, à peine arrivé au camion, 3 motos sont passées en pétaradant et sur la roue arrière….je vous laisse imaginer la suite et mon déménagement vers des lieux plus calmes où j’ai passé une bonne nuit.

Ce matin, ma première destination fut le musée Volvo. L’entrée n’est pas aussi glamour que pour le musée Ferrari !!!


J’y ai vu des choses intéressantes mais c’était très concentré dans la mesure où, dans un même espace il y avait des voitures, des camions et de la marine. Il faut dire aussi que les Volvo ont rarement eu des looks à faire fantasmer les foules !!!

Si ce n’est ce modèle qui me plaisait bien dans ma jeunesse



Ce break qui faisait sensation dans les courses sur circuit en Angleterre


Impressionnant avion de chasse


Ou encore ce groupe motopropulseur de camion : 16 litres de cylindrée et 750 CV


Ensuite, direction le centre ville de Goteborg. Une fois garé, je n’arrivais pas à me repérer sur le plan du guide du routard. Une première personne qui ne maitrisait pas bien l’Anglais m’envoie dans une direction qui me paraissait bizarre. Rapidement, j’aborde quelqu’un d’autre qui me dirige dans la direction opposée. Comme je ne retrouvais pas sur mon plan le nom des rues que je traversais, je lui demande de me montrer sur ce plan où l’on se trouvait et là….elle me regarde et me dit « ce n’est pas le bon plan, c’est celui de Malmo ». Effectivement, hier soir j’avais regardé Malmo pour la suite et avais laissé un marque pages à cet endroit. Tout a donc pu rentrer dans l’ordre.

Après avoir vu Stockholm puis Oslo, Goteborg peut paraître un peu fade. Néanmoins, c’est une ville très vivante où l’on accède facilement en voiture.

Elle se compose d’un quartier historique entouré de canaux


Où se concentrent des commerces un peu luxueux et touristiques. Les trams y sont rois


On y trouve aussi 2 grands marchés couverts avec une structure métallique


Plus au sud, il y a un quartier résidentiel, plus calme avec ce qu’ils comparent aux Champs Elysées


Et des immeubles aux façades remarquables


Enfin, il y a un quartier dit populaire qui est en train de se rénover et moderniser

La chaleur lourde commençant à monter, je quittais la ville dans l’idée de me poser en bord de mer, juste au dessus de Varberg.

J’avais repéré deux coins tout près l’un de l’autre. Le premier était plein et le soleil en baignait toute la surface

Le second, moins d’un kilomètre plus loin était quasi désert mais tout aussi exposé. Il était 16h30 et la température oscillant entre 28 et 30°, je ne le sentais pas bien.

J’ai tourné dans le coin mais ne trouvant rien qui me convienne, j’ai pris la direction est, dans l’intérieur des terres et mon aire de repos se trouve en plein bois et à l’ombre avec vue sur un lac.

Dans tout cela, j’ai quand même fait 142 kms aujourd’hui…

dimanche 29 juillet 2018

Dimanche 29 Juillet


Alors en cette journée dominicale, 250 kms qui m’ont fait traverser l’île d’Orus puis de Tjorn, passer à Marstrand pour finir dans la banlieue de Goteborg….

Hier soir, quand je vous ai laissés, la pluie ayant décidé de partir vers d’autres cieux, j’ai pu aller faire une longue balade et profiter de ce coucher de soleil sur la mer.


Ce matin premier contact avec la civilisation, j’allais dire dans les rues de Grundsund mais plutôt les canaux


Plus loin, ce bateau s’en va vers le large


Et ce moulin sorti de nulle part qui se dresse sur l’un des nombreux blocs rocheux qui parsèment le paysage pourtant assez plat


Pour manger ce midi, j’avais rêvé d’un parking à l’ombre avec vue sur la mer….il n’y a que l’ombre qui faisait défaut mais comme le vent se chargeait de rafraîchir l’air, c’était parfait et c’était à Halleviksstrand.

En ce début d’après-midi, comme on ne peut pas se louper tous les jours, j’ai réussi à trouver le musée d’aquarelle !!! Un beau bâtiment moderne avec des expositions d’aquarellistes Scandinaves de styles bien différents les uns des autres. Tout ne tombait pas dans mes cordes mais intéressant.

Pour finir la journée, Marstrand, une ville coupée en 2 par la mer, la partie insulaire n’étant accessible que par un bac piétonnier.

Le tour de l’île, sur un sol de roches érodées par le vent et les embruns se fait en une heure, en passant de criques en criques où les baigneurs se prélassent au soleil.


J’imagine bien cette demeure somptueuse dans un environnement colonial.


Il ne me restait plus qu’à me rapprocher de Goteborg. L’emplacement que j’avais prévu ne me plaisait pas du tout une fois arrivé sur place : un parking désert derrière un centre de stockage de camions. Donc j’ai tourné et je suis au pied d’une cité résidentielle peut-être un peu près de la route, la nuit délivrera son verdict…

Donc demain, à moi Goteborg. Je pourrais presque dire que j’attends ce moment depuis bientôt 25 ans. En effet, fin 93, je devais y passer plusieurs jours et en profiter pour faire un peu de tourisme lorsque l’alliance Renault Volvo a volé en éclats. Bien sûr de mi 92 à fin 93, je me suis rendu de nombreuses fois à Goteborg mais c’était départ du Bourget le mercredi matin à 6h30 pour un retour le soir même. Nous ne voyions de Goteborg que le trajet entre l’aérodrome et le centre Volvo. Dans le même temps quand nos collègues de chez Volvo venaient en réunion en France, ils arrivaient la veille et repartaient le lendemain pour pouvoir profiter de Paris et de sa gastronomie. A l’époque, on nous justifiait cet écart de pratique par « un modèle social Suédois dépassé qu’ils allaient devoir abandonner ». Vingt cinq ans plus tard, pour peu que je puisse en juger, je ne suis pas sûr qu’ils aient abandonné ce modèle social ce qui tendrait à prouver qu’il n’était pas dépassé…

samedi 28 juillet 2018

Samedi 28 juillet


Ce matin, après une nuit rendue difficile par la chaleur qui ne s’est pas beaucoup atténuée, je suis parti pour prendre le chemin des écoliers et quitter la route principale à chaque fois que c’était possible pour visiter les petits ports que chaque crique abrite.

Au début ce fut facile même s’il faisait déjà chaud à 9heures du matin

Jolis points de vue



Petits ports charmants



Encore des bestioles qui ne m’ont pas donné leur pedigree


Mais rapidement la région est devenue de plus en plus touristique et les lieux inaccessibles, parkings loin du centre, en plein soleil et pleins à craquer.

Donc j’ai fait 186 kms pour bien souvent ne pas pouvoir m’arrêter

Comme ici, juste le temps de faire une photo, garé en double file


Le temps devenant menaçant, j’avais repéré un musée de l’aquarelle, belle opportunité, j’arrive dans le village de quelques âmes, point d’indication !!! Je demande à des habitants, pas plus de connaissance du lieu…finalement j’avais confondu Skalhamm avec Skarhamm, erreur funeste, ce sera pour demain.

Un gros orage a éclaté juste avant que je n’emprunte ce bac, juste pour vous donner une idée


Je suis installé à Fiskebackskil que je vais aller visiter maintenant que la pluie a cessé faisant considérablement baisser la température.

vendredi 27 juillet 2018

Vendredi 27 Juillet


Aujourd’hui, vu les prévisions météo et la marche à pied sous le soleil effectuée les 2 jours précédents, je m’étais juré d’y aller « cool ». Je crois que j’y suis arrivé, 216 kms quand même, sous une chaleur oscillant entre 28 et 34 °. Bien sûr, comme prévu, je suis revenu en Suède, adieu couronne Norvégienne, bonjour couronne Suédoise…

Hier soir, en y réfléchissant, je crois que j’ai manqué une opportunité de parler Français. Une voiture était garée derrière moi et comme il faisait encore chaud, j’avais toutes les ouvertures béantes.

Concentré sur un dessin, avec une musique en sourdine, j’ai été soudain dérangé par des chansons provenant de la voiture derrière moi. Ma première réaction a été, de l’indignation serait trop fort, mais de l’agacement qu’on puisse ne pas tenir compte de son voisinage. Il m’a fallu attendre la seconde chanson pour prendre conscience que c’était du Français !!! de la chanson traditionnelle Française, du Charles Aznavour d’abord, du Ferrat ensuite et pour finir du Brassens. Le véhicule était pourtant immatriculé en Norvège. A la fin du troisième morceau, la voiture est partie. Dans la journée, en y repensant, je me suis dit que c’était peut-être quelqu’un qui avait envie de parler Français et n’avait pas trouvé d’autre moyen d’attirer mon attention, mais je ne le saurai jamais.

Un peu plus tard, un jeune Norvégien étonné par l’aménagement dans un véhicule si petit est venu me demander des renseignements.

Avant de rentrer dans le vif du sujet du jour, une autre surprise. Ce matin, alors que je prenais mon petit déjeuner, j’entends un bruit de sabots sur le bitume… un chevreuil traversait le parking. Vu les dimensions de ce dernier, plusieurs centaines de mètres par côté, ce n’était pas un passage en un éclair. Il n’avait pas l’air complétement tranquille mais il n’est pas passé non plus au galop. Tellement interloqué, je n’ai même pas eu le réflexe de prendre une photo.

Ayant pris mon temps, il n’était pas loin de 10 heures lorsque j’ai pris la direction de Fredrikstad, une ville fortifiée, encore en Norvège.

A l’entrée ce panneau qui n’a pas besoin d’explications supplémentaires


Des canons de toutes époques jalonnent les remparts (en fait une butte de terre)


La ville domine la mer et ce bateau n’est pas près de flotter de nouveau


Tout comme cette ancienne  roue de tourner


Pendant l’heure de midi, c’est un ballet incessant de bateaux, des hors bord pour la plupart


Sous la chaleur du début d’après-midi, je reprends la route, une petite halte à Halden à l’ombre puis de nouveau la route, je passe la frontière et j’arrive à Stromstad, cité balnéaire, noire de monde où je ne m’attarde pas.

Plus au sud, vers Salto, c’est un petit paradis terrestre difficile à photographier car il n’y a pas beaucoup d’endroits pour s’arrêter, entre les panneaux d’interdiction et les rochers judicieusement placés.


Je pousse donc plus loin vers Overby et trouve un endroit où me poser


En compagnie de ces volatiles.



jeudi 26 juillet 2018

Jeudi 26 Juillet



Seconde et dernière journée à Oslo, sous un soleil de plomb, autant dire que j’ai rasé les murs et marché à l’ombre mais une journée très agréable quand même.

J’ai repris le métro jusqu’au centre ville comme hier pour explorer des rues commerçantes que j’avais délaissées la veille. J’avais une petite idée derrière la tête, trouver un entonnoir adapté pour remplir mon réservoir d’additif antipollution, autrement dit de l’AddBlue. Rapidement, la chance m’a souri car dans une espèce de quincaillerie, j’ai trouvé mon bonheur….

Donc  j’ai poursuivi mon chemin vers l’est, le Grunerlokka, ancien quartier populaire, petit à petit occupé par des « bobos ».

Avant cela, je n’ai pas pu m’en empêcher….dommage une des vitrines était en plein soleil et l’autre dans l’ombre. A gauche, si ce n’est une sex shop, c’est un magasin qui vend des accessoires que je qualifierais d’érotiques et à droite un magasin d’hamburger !!!


A l’approche du quartier visé, je passe par une zone d’anciens bâtiments industriels qui ont été transformés en cafés, galeries et autres lieux de vie branchés qui sont couverts de graffitis





La vie chère en Norvège n’est pas une vue de l’esprit car, poussé par la curiosité, j’ai suivi des gens qui rentraient dans ce qui, d’extérieur, ressemblait à un entrepôt. J’y ai découvert un magasin de beaux-arts dans lequel j’ai flâné et, au rayon aquarelle, j’ai trouvé des tubes de ma marque préférée en France mais une couleur que depuis quelque temps j’ai du mal à me procurer…pourquoi pas en acheter 2 tubes !!!

Arrivé à la caisse, ma surprise a été de taille, sans connaître ni le taux de change exact ni avec précision le prix Français, il doit y avoir un rapport entre 2 et 3.



Les rues de Grunerloka sont faites de maisons assez classiques


D’autres plus modernes


Ou encore celles-là où une partie moderne semble avoir été superposée sur une ancienne


La pause repas a été écourtée car l’ombre du banc sur lequel je m’étais installé intéressait aussi 2 femmes qui y sont venues mais, au bout d’un moment se sont mises à fumer…ce qui m’a fait partir vers des horizons où l’air est plus pur.

J’ai refranchi l’Aker, rivière qui marque la frontière entre l’est et l’ouest de la ville.


J’ai marché à travers des rues, m’arrêtant plusieurs fois à l’ombre salutaire d’arbres bienvenus et j’ai fini par arriver dans ce parc dédié à la sculpture

Sur ce pont, j’ai entendu 2 jeunes Français qui voulaient se faire photographier en prenant la pause d’une des sculptures mais se demandaient comment ils allaient formuler la question…tel le sauveur, je suis arrivé et j’ai pris la photo, ce qui fut assez sportif pour eux.




Une autre vue de ces sculptures de corps entremêlés


Après cela, j’ai traversé le quartier des ambassades, des rues calmes, de maisons assez grandioses


Et pour finir le tramway que je n’ai pas eu l’occasion de prendre car mon campement était desservi par le métro.


Au final, 2 belles journées à Oslo que je ne regrette pas. Demain, je repasserai en Suède.

mercredi 25 juillet 2018

Mercredi 25 Juillet



Aujourd’hui pas de kilométrage, en tout cas pas sur roues…puisque c’était visite d’Oslo à pied.

Autant dire qu’au départ je n’étais pas très chaud pour cette visite, ayant croisé des Français qui m’avaient dit que çà n’en valait pas la peine, mais ayant du temps j’ai passé outre et je crois que j’ai bien fait. Bien sûr, il ne faut pas comparer avec Stockholm qui est une ville avec un passé, une histoire, il  n’empêche certains quartiers m’ont séduit…

Hier soir, sur le campement, après que les apprentis conducteurs soient rentrés à la maison (le parking très grand permet de se faire la main), que les as du volant soient allés faire des tête à queue au frein à main ailleurs, le calme est retombé et j’ai pu passer une bonne nuit sous la fraicheur des arbres.

Première épreuve ce matin, réussir à acheter un ticket de métro au distributeur automatique…en fait j’avais compris la démarche cette fois mais c’est mon doigt pas assez chaud peut-être qui n’arrivait pas à faire fonctionner l’écran tactile. Encore une fois, une bonne âme est venue à mon secours.

J’ai visité le centre-ville, puis les parties ouest et est qui le jouxtent. Oslo est une ville en plein travaux et les grues sont omniprésentes dans le champ de vision.

Comme c’est une ville récente, du 19 éme siècle, point de rues étroites, mais de larges artères avec des bâtiments massifs.

Mon premier contact avec la rue fut ce montage uniquement avec des objets de récupération en plastique


Dans certaines capitales Européennes, on voit des alignements de scooters, ici ce sont des vélos..


Mes pas m’ont amené devant le parlement


Puis le palais royal 


D’où on domine la rue principale de la ville


En s’approchant du port, voilà le lieu où est décerné le prix nobel de la paix


Midi approchait, j’avais fait le tour du centre et, sans conviction, je me suis dirigé vers le port, au premier abord très touristique mais, en s’éloignant des quais, je suis tombé en pamoison sur un quartier moderne, presque futuriste. Je regrette de ne pas avoir emporté un appareil photo plus performant et, surtout, de ne pas avoir le talent de photographe nécessaire car je crois qu’il y a des choses superbes à en tirer. Je vous en livre quand même ma modeste version.







Ce qui m’a aussi beaucoup surpris, c’est de voir dans ce quartier mélangeant bureaux et habitations, des gens se baignant à l’heure de midi dans des endroits spécialement aménagés, au pied des bâtiments comme s’ils venaient là pendant la pause déjeuner de leur travail.

Après cela, je suis passé complétement à l’est , dans un quartier populaire, certains diraient le « Barbés » d’Oslo, à la différence que je ne crois pas qu’on puisse voir à Barbés des femmes en maillot de bain sur les pelouses.

J’y ai fait peu de photos, sinon celle-là pour montrer un étalage de fruits et de légumes d’une variété incroyable


Ou plus loin ce graffiti 


La population de ce quartier est très mélangée, aussi bien du point de vue origines ethniques que du point de vue niveau social.

Comme je passais devant et qu’il me restait du temps, j’ai visité le musée Munch, j’ai été agréablement surpris, là aussi.

Pour finir sur Oslo, autant à Stokholm je n’avais pas été confronté à la mendicité, ici il y en a pas mal, semblant provenir des pays de l’est.

En rentrant à ma base comme il faisait encore chaud, je me suis risqué à me baigner dans le lac….je n’y suis pas resté très longtemps car elle est froide mais surtout très sale, douche obligatoire après !!

retour à la maison

 Nous sommes rentrés hier, dimanche, en fin d'après-midi, après un peu plus de 5 semaines et 6000 kms. Il est difficile d'évaluer la...