vendredi 27 juillet 2018

Vendredi 27 Juillet


Aujourd’hui, vu les prévisions météo et la marche à pied sous le soleil effectuée les 2 jours précédents, je m’étais juré d’y aller « cool ». Je crois que j’y suis arrivé, 216 kms quand même, sous une chaleur oscillant entre 28 et 34 °. Bien sûr, comme prévu, je suis revenu en Suède, adieu couronne Norvégienne, bonjour couronne Suédoise…

Hier soir, en y réfléchissant, je crois que j’ai manqué une opportunité de parler Français. Une voiture était garée derrière moi et comme il faisait encore chaud, j’avais toutes les ouvertures béantes.

Concentré sur un dessin, avec une musique en sourdine, j’ai été soudain dérangé par des chansons provenant de la voiture derrière moi. Ma première réaction a été, de l’indignation serait trop fort, mais de l’agacement qu’on puisse ne pas tenir compte de son voisinage. Il m’a fallu attendre la seconde chanson pour prendre conscience que c’était du Français !!! de la chanson traditionnelle Française, du Charles Aznavour d’abord, du Ferrat ensuite et pour finir du Brassens. Le véhicule était pourtant immatriculé en Norvège. A la fin du troisième morceau, la voiture est partie. Dans la journée, en y repensant, je me suis dit que c’était peut-être quelqu’un qui avait envie de parler Français et n’avait pas trouvé d’autre moyen d’attirer mon attention, mais je ne le saurai jamais.

Un peu plus tard, un jeune Norvégien étonné par l’aménagement dans un véhicule si petit est venu me demander des renseignements.

Avant de rentrer dans le vif du sujet du jour, une autre surprise. Ce matin, alors que je prenais mon petit déjeuner, j’entends un bruit de sabots sur le bitume… un chevreuil traversait le parking. Vu les dimensions de ce dernier, plusieurs centaines de mètres par côté, ce n’était pas un passage en un éclair. Il n’avait pas l’air complétement tranquille mais il n’est pas passé non plus au galop. Tellement interloqué, je n’ai même pas eu le réflexe de prendre une photo.

Ayant pris mon temps, il n’était pas loin de 10 heures lorsque j’ai pris la direction de Fredrikstad, une ville fortifiée, encore en Norvège.

A l’entrée ce panneau qui n’a pas besoin d’explications supplémentaires


Des canons de toutes époques jalonnent les remparts (en fait une butte de terre)


La ville domine la mer et ce bateau n’est pas près de flotter de nouveau


Tout comme cette ancienne  roue de tourner


Pendant l’heure de midi, c’est un ballet incessant de bateaux, des hors bord pour la plupart


Sous la chaleur du début d’après-midi, je reprends la route, une petite halte à Halden à l’ombre puis de nouveau la route, je passe la frontière et j’arrive à Stromstad, cité balnéaire, noire de monde où je ne m’attarde pas.

Plus au sud, vers Salto, c’est un petit paradis terrestre difficile à photographier car il n’y a pas beaucoup d’endroits pour s’arrêter, entre les panneaux d’interdiction et les rochers judicieusement placés.


Je pousse donc plus loin vers Overby et trouve un endroit où me poser


En compagnie de ces volatiles.



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