Aujourd’hui, vu les prévisions météo et la marche à pied
sous le soleil effectuée les 2 jours précédents, je m’étais juré d’y aller
« cool ». Je crois que j’y suis arrivé, 216 kms quand même, sous une
chaleur oscillant entre 28 et 34 °. Bien sûr, comme prévu, je suis revenu en
Suède, adieu couronne Norvégienne, bonjour couronne Suédoise…
Hier soir, en y réfléchissant, je crois que j’ai manqué une
opportunité de parler Français. Une voiture était garée derrière moi et comme
il faisait encore chaud, j’avais toutes les ouvertures béantes.
Concentré sur un dessin, avec une musique en sourdine, j’ai
été soudain dérangé par des chansons provenant de la voiture derrière moi. Ma
première réaction a été, de l’indignation serait trop fort, mais de l’agacement
qu’on puisse ne pas tenir compte de son voisinage. Il m’a fallu attendre la
seconde chanson pour prendre conscience que c’était du Français !!! de la
chanson traditionnelle Française, du Charles Aznavour d’abord, du Ferrat
ensuite et pour finir du Brassens. Le véhicule était pourtant immatriculé en
Norvège. A la fin du troisième morceau, la voiture est partie. Dans la journée,
en y repensant, je me suis dit que c’était peut-être quelqu’un qui avait envie
de parler Français et n’avait pas trouvé d’autre moyen d’attirer mon attention,
mais je ne le saurai jamais.
Un peu plus tard, un jeune Norvégien étonné par
l’aménagement dans un véhicule si petit est venu me demander des
renseignements.
Avant de rentrer dans le vif du sujet du jour, une autre
surprise. Ce matin, alors que je prenais mon petit déjeuner, j’entends un bruit
de sabots sur le bitume… un chevreuil traversait le parking. Vu les dimensions
de ce dernier, plusieurs centaines de mètres par côté, ce n’était pas un
passage en un éclair. Il n’avait pas l’air complétement tranquille mais il n’est
pas passé non plus au galop. Tellement interloqué, je n’ai même pas eu le
réflexe de prendre une photo.
Ayant pris mon temps, il n’était pas loin de 10 heures
lorsque j’ai pris la direction de Fredrikstad, une ville fortifiée, encore en
Norvège.
A l’entrée ce panneau qui n’a pas besoin d’explications
supplémentaires
Des canons de toutes époques jalonnent les remparts (en fait
une butte de terre)
La ville domine la mer et ce bateau n’est pas près de
flotter de nouveau
Tout comme cette ancienne roue de tourner
Pendant l’heure de midi, c’est un ballet incessant de bateaux,
des hors bord pour la plupart
Sous la chaleur du début d’après-midi, je reprends la route,
une petite halte à Halden à l’ombre puis de nouveau la route, je passe la
frontière et j’arrive à Stromstad, cité balnéaire, noire de monde où je ne m’attarde
pas.
Plus au sud, vers Salto, c’est un petit paradis terrestre
difficile à photographier car il n’y a pas beaucoup d’endroits pour s’arrêter,
entre les panneaux d’interdiction et les rochers judicieusement placés.
Je pousse donc plus loin vers Overby et trouve un endroit où
me poser
En compagnie de ces volatiles.
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