Samedi 21 avril
Après une nuit perturbée par les moustiques entrés dans le
fourgon à la faveur des aérations de la soirée pour faire chuter la
température, j’ai été réveillé, non pas par la circulation comme je l’imaginais
mais par le coq. En effet, en ce samedi matin, les voitures ne circulaient
guère dans cette zone plutôt industrielle par contre, je me suis souvenu avoir
lu sur park4night qu’un coq faisait office de réveil matin.
Cette journée a principalement été tournée vers mes
premières amours, l’automobile qui, par la même occasion, m’a permis de vivre
une bonne partie de ma vie professionnelle.
A l’approche du musée Ferrari, les véhicules de la marque
sont légion, le long des trottoirs et dans les rues, puis c’est ce bus
Et enfin, l’entrée, rien que pour moi (j’ai un peu triché en
la prenant à la sortie car à l’heure de l’ouverture il y avait la queue !)
J’y ai pris beaucoup de photos que je mettrai dans un album
spécifique ultérieurement, voilà juste un petit extrait
Celle que j’ai failli acheter au milieu des années 80, alors
que personne n’en voulait parce qu’elle était motorisée par un V6
Et une devise du « commendatore » qui pourrait
donner à réfléchir aujourd’hui où la main d’œuvre est considérée seulement
comme un coût ou une charge.
Ce musée est quand même relativement petit, donc écoutant la
suggestion, toujours d’un lecteur assidu de ce blog, j’ai réenfourché ma
fringante monture pour deux heures de route et visiter à Arese le musée Alfa
Roméo.
L’entrée est plus design
Là encore beaucoup de photos donc je me contenterai de
celle-là, un condensé de ma jeunesse.
Comparativement au musée Ferrari, celui-là est beaucoup plus
grand, les voitures mieux mises en valeur voire quelquefois scénarisées, un
régal.
L’après-midi étant bien avancé, j’ai repris la route pour
mon étape du soir, Cunéo. Cela m’a permis d’admirer les Alpes sous la neige.
Je ne connaissais Cunéo que de nom parce qu’il y a une usine
Michelin (on a les références que l’on peut !!) et j’avais choisi cette
ville parce que les utilisateurs de Park4night ne faisaient que des compliments
sur l’aire gratuite aménagée en bas de la ville. Cela m’avait attiré aussi
parce que naivement je pensais que mon fourgon avait un convertisseur permettant
de disposer à bord du 220 V qui aurait alimenté la tondeuse que j’utilise une
fois par semaine pour ma pilosité faciale selon une recette de S.Gainsbourg.
Cette recette permet d’entretenir un look « barbe négligée » qui, aux
dires de mes nombreuses admiratrices, m’irait bien.
Bref, lorsque je suis arrivé sur ce parking, j’ai vu au fond
une aire spéciale camping-car avec 8 ou 10 places et une seule libre où je me
suis inséré. Par acquis de conscience j’ai tout de suite essayé le branchement
qui s’est avéré ne pas fonctionner. Sans chercher à en savoir plus, me sentant
coincé entre deux véhicules et n’aimant pas la promiscuité, je suis allé m’installer
sur le parking « normal ».
Pour revenir à Cunéo, vu ce que j’en connaissais, j’imaginais
une ville industrielle et, quelle a été ma surprise c’est une grande ville
animée, avec une place centrale
D’où partent des rues commerçantes pleines de monde à cette
heure de la journée et dans les rues avoisinantes de bien belles bâtisses
En principe c’est ma dernière nuit en Italie, je vais
maintenant regarder de près mon trajet de retour en France