dimanche 22 avril 2018

sur le chemin du retour


Dimanche 22avril

Du bitume, encore du bitume, toujours du bitume…..tel pourrait être le résumé de cette journée.

En effet, j’avais préparé mon parcours avec un passage par le col de Larche qui m’aurait permis de remonter vers Barcelonnette et Gap. Mais, c’était sans compter sur la fermeture de ce col, m’obligeant à me rabattre sur le col de Tende et son tunnel à sens unique donc arrivé à l’entrée : 30’ d’attente, à regarder les sommets enneigés




Ensuite, obligé de redescendre sur Vintimille, Nice pour remonter par Grasse, Castellane, Gap, Dié (célèbre pour sa clairette) pour enfin m’arrêter à Crest, petite ville de 8000 habitants sur la Drôme que l’on peut voir avec les montagnes en toile  de fond.




Il doit aussi y avoir des femmes à la langue bien pendue




Un dernier regard sur les eaux tumultueuses




Finalement, pour éviter un trajet de retour passant par la Suisse comme à l’aller, j’ai emprunté de toutes petites routes qui traversaient des paysages splendides mais que je n’ai pas immortalisés pour cause de conduite.

Je pense que demain je prendrai le chemin le plus rapide car cette journée a été épuisante…

samedi 21 avril 2018

Fiorano/Arese/Cunéo


Samedi 21 avril

Après une nuit perturbée par les moustiques entrés dans le fourgon à la faveur des aérations de la soirée pour faire chuter la température, j’ai été réveillé, non pas par la circulation comme je l’imaginais mais par le coq. En effet, en ce samedi matin, les voitures ne circulaient guère dans cette zone plutôt industrielle par contre, je me suis souvenu avoir lu sur park4night qu’un coq faisait office de réveil matin.

Cette journée a principalement été tournée vers mes premières amours, l’automobile qui, par la même occasion, m’a permis de vivre une bonne partie de ma vie professionnelle.

A l’approche du musée Ferrari, les véhicules de la marque sont légion, le long des trottoirs et dans les rues, puis c’est ce bus




Et enfin, l’entrée, rien que pour moi (j’ai un peu triché en la prenant à la sortie car à l’heure de l’ouverture il y avait la queue !)


J’y ai pris beaucoup de photos que je mettrai dans un album spécifique ultérieurement, voilà juste un petit extrait



Celle que j’ai failli acheter au milieu des années 80, alors que personne n’en voulait parce qu’elle était motorisée par un V6




Et une devise du « commendatore » qui pourrait donner à réfléchir aujourd’hui où la main d’œuvre est considérée seulement comme un coût ou une charge.


Ce musée est quand même relativement petit, donc écoutant la suggestion, toujours d’un lecteur assidu de ce blog, j’ai réenfourché ma fringante monture pour deux heures de route et visiter à Arese le musée Alfa Roméo.

L’entrée est plus design


Là encore beaucoup de photos donc je me contenterai de celle-là, un condensé de ma jeunesse.


Comparativement au musée Ferrari, celui-là est beaucoup plus grand, les voitures mieux mises en valeur voire quelquefois scénarisées, un régal.



L’après-midi étant bien avancé, j’ai repris la route pour mon étape du soir, Cunéo. Cela m’a permis d’admirer les Alpes sous la neige.




Je ne connaissais Cunéo que de nom parce qu’il y a une usine Michelin (on a les références que l’on peut !!) et j’avais choisi cette ville parce que les utilisateurs de Park4night ne faisaient que des compliments sur l’aire gratuite aménagée en bas de la ville. Cela m’avait attiré aussi parce que naivement je pensais que mon fourgon avait un convertisseur permettant de disposer à bord du 220 V qui aurait alimenté la tondeuse que j’utilise une fois par semaine pour ma pilosité faciale selon une recette de S.Gainsbourg. Cette recette permet d’entretenir un look « barbe négligée » qui, aux dires de mes nombreuses admiratrices, m’irait bien.

Bref, lorsque je suis arrivé sur ce parking, j’ai vu au fond une aire spéciale camping-car avec 8 ou 10 places et une seule libre où je me suis inséré. Par acquis de conscience j’ai tout de suite essayé le branchement qui s’est avéré ne pas fonctionner. Sans chercher à en savoir plus, me sentant coincé entre deux véhicules et n’aimant pas la promiscuité, je suis allé m’installer sur le parking « normal ».

Pour revenir à Cunéo, vu ce que j’en connaissais, j’imaginais une ville industrielle et, quelle a été ma surprise c’est une grande ville animée, avec une place centrale




D’où partent des rues commerçantes pleines de monde à cette heure de la journée et dans les rues avoisinantes de bien belles bâtisses





En principe c’est ma dernière nuit en Italie, je vais maintenant regarder de près mon trajet de retour en France

vendredi 20 avril 2018

Follonica/Piombino/Livourne/Fiorano


Vendredi 20 avril

Longue journée, sous un soleil d’été pour nous Français avec des températures proches de 30°…

Petit retour sur la journée et la nuit d’hier.

En déambulant dans les rues de Massa, je suis tombé sur la devanture de ce garage exposant des modèles d’exception



J’ai fait le tour pour rentrer dans l’atelier, voir ce que l’on pouvait bien « mécaniquer » dans une telle officine !!!!

Un monsieur d’un certain âge assis sur une chaise, voyant mon intérêt, m’a fait soigne de rentrer. Il y avait sur un pont une magnifique Lancia HF et quantité de vieux tracteurs. Nous avons essayé d’échanger mais nous n’avons trouvé que les gestes comme langue commune…

Ne me sentant pas pressé par le programme de la journée, j’avais l’intention de trainer plus que de coutume dans le fond de mon lit….c’était sans compter sur les bus !!! En effet, l’accès à la vieille ville leur étant interdit, ce devait être le seul parking assez grand pour qu’ils viennent y prendre les voyageurs. Résultat, un premier à 6 heures du matin a laissé tourner son moteur pendant 10 bonnes minutes et même scénario à 7 heures.

Un autre camping-car, habité était arrivé tard dans la soirée. Connaissant surement le phénomène, il était allé s’installer dans le fond du parking entre des toilettes désaffectées et de grandes poubelles ouvertes d’où s’écoulait un liquide à la couleur peu engageante…quel était le bon choix ????



Après ces péripéties, l’idée était de se rapprocher de la mer en passant d’abord par Follonica.

C’est une station moderne de bord de mer




Ensuite Piombino, là je ne me suis même pas arrêté, un paysage industriel qui n’avait rien d’enchanteur.

Il me fallait donc remonter vers Livourne où, sous le soleil de midi, j’ai trouvé un parking pas trop éloigné du centre.

Cette ville ayant été partiellement détruite pendant la dernière guerre, seule une partie centrale, datant des 18 et 19 éme siècles demeure d’époque

La rue commerçante principale avec ses arcades


Ce quartier est ceinturé par un canal et chaque habitant aurait son propre bateau


Etrange bâtiment




Quelques statues





Sans commentaires !!!




Et pour finir le moyen de locomotion préféré de l’Italien des villes, même s’il a beaucoup évolué par rapport aux premières Vespa.


Après cela, il m’a fallu reprendre la route vers le nord et Fiorano. Ce qui m’a permis de pester encore contre l’état déplorable des routes Italiennes. Au milieu de la montagne, c’est peut-être compréhensible mais de grands axes dont la vitesse est limitée par zones, à intervalles réguliers, parce que la route est défoncée.

C’est simple, ils utilisent le panneau « dos d’âne » avec une distance associée ce qui signifie que la route est dégradée sur cette longueur.

Après plus de 2 heures de route, j’ai trouvé une petite aire, gérée par la commune de Fiorano, avec un accueil sympathique, remise de dépliants touristiques dans la langue adéquate (l’Anglais pour moi).

Cela risque d’être bruyant à, cause de la proximité de la route.

jeudi 19 avril 2018

Castiglione d’Orcia/Grosseto/Massa Maritima


Jeudi 19 avril

La nuit a été bonne à Castiglione malgré quelques craintes en début de soirée. Nous étions 2 camping-cars et un couple d’Anglais dans un break qui, gentiment s’étaient déplacés pour que je puisse me positionner avec une vue intéressante.

En début de soirée, nous avons vu arriver des jeunes en voiture avec musique assez forte. Ils venaient jouer au foot sur le terrain à côté. Il s’est avéré que c’était un vrai entrainement, on ne peut plus sérieux. Néanmoins, on pouvait craindre une « troisième mi-temps ». Il n’en fût rien, dès le jeu fini, ils ont éteint les projecteurs éclairant le terrain et sont tous partis sans trainer.

Comme la météo annonçait un temps chaud, dès 8 heures, j’étais à pied d’œuvre avec mon sac sur le dos.

Rapidement, j’ai vu s’éloigner Castiglione




Un arbre sous le soleil mais avec encore peu de feuilles


On peut voir qu’en descendant vers le sud les vallées sont plus larges


Au début, le chemin était bien balisé, mais au fil du temps c’est devenu plus aléatoire et j’ai dû recourir à la boussole. Après une montée vertigineuse et sans fin, je débouche près d’une maison. J’interpelle un homme pour vérifier que je ne fais pas fausse route. Et, là, surprise, il s’exprime parfaitement en Français, bien qu’avec un fort accent. C’est un couple qui habite à Paris et possède deux maisons en Toscane avec lesquelles ils font de « l’agroturismo ». Vu leur accent, ils doivent être Italiens de souche.

Rapidement, ce château me sert de point de repère




Et je retrouve mon fidèle véhicule


Dans lequel je vais me doucher rapidement avant d’aller déguster du vin en vue d’un achat.

L’affaire étant conclue, je reprends la route sous le soleil cuisant du début d’après-midi vers Grosseto.

La route ne semblait pas difficile sur la carte mais ce n’est qu’une succession de creux sur la partie droite de la chaussée qui entrainent le camion et rendent la conduite fatigante surtout après les 20 kms de ce matin.

Du coup, fatigué et accablé de chaleur, je ne tirerai pas grand-chose de Grosseto


Préférant m’attabler à une terrasse à regarder les passants.

Après quoi, je reprendrai une route plus facile pour aller m’installer à Massa maritima qui, malgré son om n’est pas au bord de la mer.

Charmante petite cité très animée.




Le terrain d’accueil n’est pas trop mal, c si ce n’est qu’il n’y a, pour le moment que des véhicules locaux en stationnement et certaines zones font un peu sordides.

Demain, je me rapprocherai de la mer, en passant par Livourne. Samedi, je devrais visiter le musée Ferrari à Maranelllo et ensuite retour en France par le chemin des écoliers, en évitant les autoroutes, l’itinéraire n’étant pas encore défini….


mercredi 18 avril 2018

Sienne / San Quirico d’Orcia / Bagno Vignoni / Castiglione d’Orcia


Mercredi 18 avril

Aujourd’hui un gros morceau avec la visite de Sienne, où je me rends non sans avoir fait un détour par San Giovanni d’Asso car au réveil le voyant rouge me signalant qu’il faut vider les eaux grises est allumé. Etonnant, vu qu’hier soir il n’y avait rien et je n’ai pas utilisé d’eau dans la nuit !!!

J’arrive à Sienne un peu avant 10 h, je trouve sans difficultés le parking où j’aurais dû dormir hier et je ne regrette pas mon choix d’être resté à Volpaia, c’est bien le jour et la nuit avec une voie de grande circulation toute proche mais pour passer la journée c’est parfait.

Un peu de marche à pied et je rentre dans la ville par la porte d’Ovile


Les premières rues sont encore désertes mais plus je vais m’approcher du centre plus çà va être « animé ».


Sienne est une très belle ville, aux couleurs terre, avec beaucoup de monuments qui attirent beaucoup de monde mais si l’on s’éloigne un peu il y a une multitude de petites ruelles..




Bien sûr, on ne peut pas louper le Campo, là où ils font encore deux fois par an des courses de chevaux.


Il y a des passages étroits




Beaucoup de fontaines également




Après 5 heures de marche dans les rues, et après un arrêt ravitaillement pour les jours à venir, je prends la direction du sud, San Quirico d’Orcia et plus loin le choix entre deux endroits pour me poser : Bagno Vignoni ou Castiglione d’Orcia.



Une bonne heure de route pour rejoindre San Quirico d’Orcia beaucoup plus calme que Sienne.

J’y échange un peu avec deux marcheurs Allemands qui font, par tronçons, la Via Francigéna. C’est leur cinquième année et vont aller jusqu’au bout.

Devant l’une des portes, cette arme de guerre moyen-âgeuse.


Je pensais randonner demain autour de Bagno Vignoni, d’où l’idée d’y passer la nuit. Les lieux m’ont tout de suite repoussé : un parking poussiéreux avec pour seule vue des buissons arides et les camping-cars rejetés complétement au fond, étant le seul véhicule quand je suis arrivé.

Un tour dans le village a achevé de me donner envie d’aller voir ailleurs : une station thermale avec des établissements de luxe.

Castiglione d’Orcia m’a tendu les bras, un parking avec une vue fantastique, des petites rues où les enfants jouent et les habitants prennent le frais.


Encore une journée bien chargée, le soleil s’est fait un peu désirer ce qui n’a pas donné aux couleurs de Sienne tout l’éclat qu’elles méritent mais çà reste une très belle ville.


mardi 17 avril 2018

Randonnée autour de Gaiole puis retour à Volpaia


Mardi 17 avril

Comme la météo s’est maintenue, même si le ciel était voilé et qu’il y a eu des averses en fin d’après-midi, aujourd’hui ce fût randonnée dans les montagnes autour de Gaiole. Voulant visiter Sienne demain, je pensais y dormir ce soir mais en marchant je me suis dit entre dormir sur un parking sordide en ville ou là où je viens de passer 2 nuits, il n’y a pas photo, quitte à se lever plus tôt demain matin.

D’ailleurs, j’ai dû donner des idées car dimanche soir, j’étais le seul camping-car, la nuit dernière nous étions deux et ce soir…..4 !!!

Pour finir, aujourd’hui il y aura d’avantage de photos car hier soir j’ai récupéré le code wifi du second restaurant et il émet jusque sur le parking contrairement au premier restaurant….

Donc, point de départ de la randonnée à Gaiole, baignée par ce ruisseau




Le chemin s’élève rapidement, heureusement que le soleil est masqué par les nuages


Situation assez irréaliste, en pleine campagne et sur un chemin en terre battue, un feu rouge




Plus loin cette bâtisse Badia a Coltibuono qui, initialement avait un caractère religieux qu’elle a semble-t-il perdu maintenant


Je me suis bien élevé depuis mon point de départ


Et voilà qu’approche ce charmant hameau


Avec ses champs et leurs murets



Et ce banc qui me tend les bras où je vais pouvoir me restaurer et aussi faire une sieste bercé par le chant des oiseaux et le souffle du vent.



L’autre versant est un peu plus coloré







Avant d’entamer la descente dans un paysage plus aride



Et pour finir ce groupe de bâtiments



Lorsque je retrouve mon point de départ, c’est juste le début d’une série d’averses assez violentes. Le temps de me mettre à l’abri et d’attendre la fin d’une ondée, la pâtisserie où je visais le réconfort a fermé ses portes. Qu’à cela ne tienne, avant de rentrer, je fais un détour par Radda en chianti. Entre 2 averses, je pense avoir fait le tour de la cité sans rien trouvé et je repars déçu….c’est alors qu’au volant, j’aperçois des piétons en train de déguster ce qui aurait pu ravir mes papilles !!!! Etant donné les difficultés de stationnement, j’ai mis en sommeil ma gourmandise, tant pis.

Une bonne journée qui se termine mais qui me conforte dans l’idée que cette année c’est trop tôt, les couleurs de la nature n’ont pas encore pris leur envol.

retour à la maison

 Nous sommes rentrés hier, dimanche, en fin d'après-midi, après un peu plus de 5 semaines et 6000 kms. Il est difficile d'évaluer la...