Jeudi 19 avril
La nuit a été bonne à Castiglione malgré quelques craintes
en début de soirée. Nous étions 2 camping-cars et un couple d’Anglais dans un
break qui, gentiment s’étaient déplacés pour que je puisse me positionner avec
une vue intéressante.
En début de soirée, nous avons vu arriver des jeunes en
voiture avec musique assez forte. Ils venaient jouer au foot sur le terrain à
côté. Il s’est avéré que c’était un vrai entrainement, on ne peut plus sérieux.
Néanmoins, on pouvait craindre une « troisième mi-temps ». Il n’en
fût rien, dès le jeu fini, ils ont éteint les projecteurs éclairant le terrain
et sont tous partis sans trainer.
Comme la météo annonçait un temps chaud, dès 8 heures, j’étais
à pied d’œuvre avec mon sac sur le dos.
Rapidement, j’ai vu s’éloigner Castiglione
Un arbre sous le soleil mais avec encore peu de feuilles
On peut voir qu’en descendant vers le sud les vallées sont
plus larges
Au début, le chemin était bien balisé, mais au fil du temps
c’est devenu plus aléatoire et j’ai dû recourir à la boussole. Après une montée
vertigineuse et sans fin, je débouche près d’une maison. J’interpelle un homme
pour vérifier que je ne fais pas fausse route. Et, là, surprise, il s’exprime
parfaitement en Français, bien qu’avec un fort accent. C’est un couple qui
habite à Paris et possède deux maisons en Toscane avec lesquelles ils font de « l’agroturismo ».
Vu leur accent, ils doivent être Italiens de souche.
Rapidement, ce château me sert de point de repère
Et je retrouve mon fidèle véhicule
Dans lequel je vais me doucher rapidement avant d’aller
déguster du vin en vue d’un achat.
L’affaire étant conclue, je reprends la route sous le soleil
cuisant du début d’après-midi vers Grosseto.
La route ne semblait pas difficile sur la carte mais ce n’est
qu’une succession de creux sur la partie droite de la chaussée qui entrainent
le camion et rendent la conduite fatigante surtout après les 20 kms de ce
matin.
Du coup, fatigué et accablé de chaleur, je ne tirerai pas grand-chose
de Grosseto
Préférant m’attabler à une terrasse à regarder les passants.
Après quoi, je reprendrai une route plus facile pour aller m’installer
à Massa maritima qui, malgré son om n’est pas au bord de la mer.
Charmante petite cité très animée.
Le terrain d’accueil n’est pas trop mal, c si ce n’est qu’il
n’y a, pour le moment que des véhicules locaux en stationnement et certaines
zones font un peu sordides.
Demain, je me rapprocherai de la mer, en passant par
Livourne. Samedi, je devrais visiter le musée Ferrari à Maranelllo et ensuite
retour en France par le chemin des écoliers, en évitant les autoroutes, l’itinéraire
n’étant pas encore défini….
c'est amusant: il y a quelques mois en faisant des recherches généalogiques sur la famille paternelle de mes petites filles, je suis tombée sur la ville de Massa Maritima (que je ne connais pas) berceau de la plupart des DOLLA ayant émigré en France !
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