Contrairement à certaines fois, il ne s’est pas passé
grand-chose hier soir, si ce n’est que, la température ne baissant pas dans mon
coin boisé, j’ai changé de territoire….en me baladant, je me suis aperçu qu’un
terrain au bord de la mer, à quelques encablures de là, qui croulait sous le
soleil lorsque j’y étais passé plus tôt, s’avérait bien aéré. Malgré tout, la
température est restée bien chaude cette nuit, m’obligeant à dormir fenêtres
ouvertes.
Ce matin, le ciel est couvert et il le restera presque toute
la journée et même à l’heure où je vous écris il ne serait pas étonnant que la
pluie arrive.
Première étape dans la matinée à Horsens, un peu plus au
nord, principalement pour me ravitailler.
J’en ai quand même profité pour regarder ces sculptures
Ou ce clocher.
En arpentant la longue rue principale de cette
agglomération, cherchant en vain ou presque un commerce alimentaire, je me
disais que ces pays étaient touchés par le même mal que nous…on ne trouve dans
les centres-ville que des enseigne de mode ou de grandes marques et les
commerces traditionnels ont disparu et sont rejetés à la périphérie dans de
grands centres commerciaux.
J’ai ensuite suivi une route touristique (elles sont
signalées par un panneau avec une fleur) qui m’a amené, dans un premier temps,
au bout du monde sur la péninsule d’Alro.
Il y avait une quinzaine de blondinets comme mon fils aîné
ou moi-même avons pu l’être au même âge. Je leur aurais donné entre 2 ans pour
les plus jeunes (certains portaient encore des couches) et 4 ans grand maximum.
Je ne sais pas si c’était une colonie de vacances ou un centre aéré. Ils
jouaient calmement dans l’eau, chacun armé d’une épuisette et ramenant ce qu’ils
devaient considérer comme des trésors, un caillou, un bout de bois, un
coquillage.
Ce qui m’a frappé c’est que tout se passait sans un cri,
sans une dispute. A un moment donné, une fillette m’a dit bonjour (pas en
Français bien sûr), je lui ai répondu et elle est venue vers moi pour me donner
un caillou de plusieurs couleurs poli par les marées qu’elle avait récupéré
dans l’eau. C’est tout ce qu’elle avait dans la main et elle me l’a offert.
Comme un idiot, ça m’a beaucoup touché.
J’ai repris m’a route et me suis arrêté un peu au sud d’Aarhus,
un endroit où la forêt surplombe le bord de mer et où l’on peut s’y promener et
s’y baigner
Cette passerelle circulaire permet de s’asseoir nez au vent
face à la mer ou de se baigner en toute sécurité en son centre.
J’ai marché longuement le long de la grève. C’est
intéressant de voir qu’il y avait d’abord les baigneurs en maillot de bain,
puis en s’éloignant un peu, les femmes toutes habillées pour raisons
religieuses et enfin presque à côté, les nudistes !!
J’ai aimé l’allure de ce bout de bois travaillé par les
marées, le vent , le sel…
Je n’avais encore jamais vu ces oiseaux là
J’ai repris la route, n’ayant pas envie aujourd’hui de
visite urbaine, j’ai dépassé Aarhus pour me poser un peu plus au nord, face à
la mer que je ne vois plus beaucoup car le déluge a commencé !!!
A l’heure à laquelle je suis arrivé, il était encore
possible de se promener le long de la côte, ce que j’ai fait avec plaisir, même
s’il est dommage qu’ils n’aient pas l’équivalent de notre loi littorale car
dans les endroits où la baignade est agréable, souvent les propriétés vont
jusqu’à la mer et il faut marcher dans le sable.
Quoi de plus parlant !!!
J’ai trouvé la densité de mâts impressionnante dans ce petit
port.
Enfin, pour la bonne bouche, un ponton qui s’avance dans la
mer peut servir de point de départ de baignade mais aussi pour prendre
tranquillement l’air du large en discutant !!!
Pour finir, le kilométrage d’aujourd’hui : 161 kms.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire