15 avril
Ce matin au réveil, j’ai eu la mauvaise surprise de voir un
ciel gris !!! c’est qu’on s’habitue vite au soleil.
Donc, mon premier geste a été de saisir le téléphone pour
regarder les prévisions météo. Ce que j’en
ai retenu en premier c’est pluie aujourd’hui et les 3 jours à venir. Je me suis
donc levé sans enthousiasme, le moral dans les chaussettes. Quand même, en
scrutant le ciel, même s’il était gris, on ne la fait pas à un Normand, spécialiste
de la pluie.
Nouveau regard sur la météo et, finalement, il y avait des
risques d’averses en début d’après-midi donc pas de changement au programme :
randonnée vers Saline di Volterra.
En déjeunant, j’entendais les motos que j’avais vues hier
qui partaient pour relier Folonica, 200 kms à l’ouest, en « off road ».
Or, ayant regardé la carte, je voyais un gros risque que nous fassions chemin commun,
tout du moins au début ce qui se confirma !!!!
Le premier km, pas de problème, la voie était large, nous la
partageâmes sans difficulté avant d’arriver à un raidillon très étroit. Comme
elles arrivaient par paquets (les motos), j’ai attendu un espace entre deux
groupes et j’ai eu juste le temps de monter en courant avant le groupe suivant.
Arrivé au sommet de la butte, j’ai pu admirer la différence
de métier entre les différents motards : l’un est resté coincé au milieu,
un autre en bas tandis qu’une meute
grimpait sans coup férir en les rasant. J’ai même mis la main à la pâte pour
aider le concurrent coincé au milieu.
Les derniers engins passés j’ai pu continuer mon chemin
tranquillement avec ces vues sur la campagne Toscane baignée de grisaille
Ce type de maison qui pourrait faire rêver, si ce n’étaient
les prix. Dans chaque ville, j’ai regardé la devanture des agences
immobilières, si je projetais de m’installer dans cette belle région, je n’aurais
qu’une solution séduire une riche Toscane, mais ce n’est pas gagné vu le
premier obstacle, la langue.
Le sentier descend régulièrement, pendant 9 kms, quelle
facilité
Perchée sur cette colline, j’imagine aisément une magnifique
propriété au bout de cette allée.
A Saline di Volterra, le temps n’a pas changé, je me
restaure donc sur un banc au bord d’une rue passante avant de retrouver….9 kms
de montée.
Je repasse devant un groupe qui était déjà là tout à l’heure
en pleine discussion mais maintenant ils ont le regard rivé vers un même
objectif. Piqué par la curiosité je tourne la tête pour voir ce magnifique
train à vapeur, objet de toutes leurs attentions
L’Italie, ce ne sont pas que de belles images
Ces cabanes faites de bric et de broc entourent un terrain
parsemé de gravats et autres déchets qui appartient à des personnes qui ont l’allure
de nos chasseurs. Ils n’y vivent pas mais y élèvent des poules mais surtout il
y a des chiens enfermés dans ces cabanons en tôle et j’imagine la souffrance de
ces bêtes à être enfermées à longueur de temps mais aussi à cause de la chaleur
qui doit y régner.
Passons à autre chose, il faut faire travailler ses muscles
pour rejoindre Volterra qui se dresse en haut de cette colline.
Un petit repos et je reprends la route pour 1h30 vers
Volpaia, petit village pittoresque en plein dans le Chianti. Les routes qui y
mènent sont sinueuses à souhait. J’avais vu, toujours sur park4night, un
emplacement où me poser mais c’est en pleine forêt et, tout seul, je préfère
renoncer pour aller sur un parking juste en dessous du village qui me convient
mieux.
Demain, je ferai une petite randonnée autour d’ici, puis je
rayonnerai dans le Chianti. Pendant que j’écris ces lignes, le soleil est
revenu un peu.
Pour faire plaisir à un lecteur assidu de ce blog, cette
voiture mythique des années 60, une Fiat 125S qui est restée quelques instants
devant l’auberge du village où j’irai me restaurer tout à l’heure.
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