5 et 6 août

 Mercredi soir nous avons donc dormi à Svenneby, à l'ombre d'une église qui n'était pas celle que nous recherchions

donc jeudi matin, en fins limiers que nous sommes, nous avons découvert, quelques kilomètres plus loin, ce monument dont la particularité est d'avoir le clocher séparé et en hauteur sur les rochers

une passante, nous a gentiment incités à rentrer et nous n'avons pas été déçus par ce lieu qui d'extérieur ne paie pas de mine mais recèle, notamment ces peintures au plafond dans un décor du 12 éme siècle qui a fait l'objet d'une restauration approfondie.

nous avons continué notre matinée vers Ramsvilslandet, sorte d'île, séparée du continent par un canal où circulent sans arrêt des bateaux dont le passage nécessite la levée à intervalles réguliers d'un pont

tout autour ce sont rochers et criques à perte de vue...

l'après-midi, nous avons déambulé le long des quais de Smogen où les boutiques se disputent avec les bateaux de luxe mais en s'éloignant un peu on retrouve ce qui devait faire le charme d'antan de ces lieux (je me mets à parler comme un vieux!!!)

nous avons fini la journée près de Lysekil, dans un des rares endroits où il était possible de se garer. le sol était rocailleux et les places convoitées dès les environs de 17h. Nous avons préféré nous garer dès l'entrée sous les arbres et le soleil de fin d'après-midi chauffant de tous ses rayons nous a donné raison.

ce matin, nous avons vu Lysekil  où cette jeune mariée portait fièrement son bouquet

nous avons profité d'une vue dominante sur la baie

et aurions pu prendre une boisson dans ce qui n'était pas un piano bar malgré la musique d'ambiance mais une église où tout est prévu pour accueillir le croyant dans les meilleures conditions

un bac, de courte durée nous a permis de nous rendre à Fiskebackskil, de l'autre côté de la baie

où des ruelles pavées sur lesquelles peu de véhicules ont droit de cité traversent des ensembles de jolies maisons blanches agréablement fleuries

nous y avons dégusté une glace, nez au vent sous un soleil estival alors que le vent apaisait les effets de la température

cet après-midi, nous avons du emprunter deux nouveaux bacs pour traverser les îles d'Orust et de Djorn.

Nous sommes posés sur cette dernière, à l'écart des grands axes dans un petit lotissement.

La petite anecdote de l'après-midi: les deux derniers bacs étaient à heure fixe, 3 toutes les 60 minutes. Alors que je roulais tranquillement et qu'une voiture blanche me suivait depuis longtemps, celle-ci se mit brusquement à klaxonner. Je me rangeais donc le plus rapidement possible pour qu'elle me double évitant de justesse le véhicule en face. Juste quelques minutes après, nous arrivions derrière elle dans la file d'attente du prochain bac, le précèdent venant de partir. La conductrice s'est extirpée, manifestement très énervée avant de venir me voir, un peu calmée, pour m'expliquer qu'elle se rendait à l'hôpital, en tant que médecin ce qui expliquait son stress. Ne connaissant pas les détails de son emploi du temps, je me suis bien gardé de lui rétorquer que lorsque j'avais un impératif horaire je prenais, dans la mesure du possible toutes mes précautions...