25 26 juillet

en ce samedi matin, nous avions quelques kms à faire pour rejoindre Césis via Sigulda et nous y sommes arrivés en tout début d'après-midi sous un ciel menaçant

le temps de prendre nos marques avec ce petit village plein de centres d'intérêt

comme ces grottes creusées dans la falaise et qui servent(aient) de caves

ou encore cette rivière qui serpente en traversant la contrée 

et qui, grâce à son énergie a permis l'installation de cette usine de fabrication de papier

le temps étant passé d'incertain à carrément pluvieux, nous avons repris la route pour quelques instants et visiter, non loin de là, un bunker de l'époque soviétique creusé à 9 métres sous terre en cas de guerre nucléaire.

Cet ouvrage date de l'époque de la crise Cubaine et aurait ses petits frères dans les 2 autres pays Baltes mais leur emplacement serait resté secret...

tout le monde n'était pas logé à la même enseigne, ici le bureau de Brejnev et, dans la même surface travaillaient 4 "subalternes"

une vision des couloirs!!!

Nous n'étions pas autorisés à tout photographier, notamment les groupes électrogènes fournissant l'électricité, comme si ces machines pouvaient représenter la pointe de la technologie.

A la fin de la visite, la guide, sachant que nous êtions Français, nous a proposé d'acheter à la boutique des masques à gaz afin que nous puissions les utiliser dans les magasins de retour en France, faisant référence au Covid.

après cet intermède culturel, nous sommes revenus à Césis voir les maisons restaurées des employés de l'usine

et nous endormir paisiblement bercés par le bruit de l'eau à quelque distance (très raisonnable) d'un parc animalier où nous avons pu faire l'ouverture; Bien nous en a pris car en fin de matinée il était envahi par des hordes de bruyantes familles et le parking était plein à craquer

au cours d'une longue balade bucolique, nous avons pu voir des ours

des sangliers et leurs petits marcassins

des élans...

d'autres animaux étaient au programme, mais ils n'ont pas daigné ce montrer. Dommage, car j'aurais aimé immortaliser un animal dont ne nom commence par un B, en pensant à un  ami, fidèle lecteur de ce blog!!!

Après ce moment fort agréable, il était temps de reprendre la route, plein ouest pour remonter le long de la côte en direction de l'Estonie.

Nous avons fait une tentative d'arrêt au bord de l'eau, mais l'endroit que nous visions était bondé, première hésitation et ce qui a achevé de nous convaincre de quitter les lieux: un fourgon était équipé d'une sono "d'enfer" ce qui laissait prévoir une soirée "on the rock"

Donc nous avons repris une route, si l'on peut dire, encore plus ondulée que ce que nous avons connu jusqu'alors et nous sommes posés dans un bois pas très loin de la route vers notre dernier pays Balte.