Il fait « frisquet » ce matin au réveil, la chute
des températures qui semblait prévisible hier soir se confirme et ne se
démentira pas de la journée. En plus, dans les hauteurs où je me trouve depuis
hier soir, une légère brume enveloppe tout d’un voile humide. A part aux rares
moments où le soleil sera présent, la température tournera autour des 13° pour
ne pas dépasser 17° au meilleur de la journée. Souvent le tee-shirt qui était
mon vêtement de prédilection depuis bientôt 2 semaines ne sera pas suffisant et
il faudra appeler le pull à la rescousse.
Bref, pour me débarrasser au plus vite des quelques kms qui
me séparent des fjords, je me lève plus tôt que les jours précédents et à 8h30
je suis sur le bitume.
Après une bonne heure et demie sur la route 70 , le
voilà le premier fjord
Et je continue comme çà par la 70 jusqu’à Kristiansud. J’y
fais une étape pour me ravitailler mais sans plus.
Pour attraper la 64 il me faut emprunter un tunnel, plus
impressionnant que les autres car il commence par une descente à 10% et l’on se
laisse entrainer. Je suis d’ailleurs surpris, non pas qu’il soit payant, mais
qu’il faille s’arrêter pour s’acquitter du droit de passage, alors que j’ai enregistré
avant de partir mon véhicule sur le site qui va bien !!!
Je vais donc suivre la 64, tout en faisant des écarts pour
visiter les villages à l’écart.
Je suis surpris par la taille des bateaux qui circulent sur
le fjord
A Kvernes, l’un de
ces villages, en haut duquel est perchée cette église qui a besoin de soutien
,
je retrouve 3 camping-cars Français. Ce sont 3 jeunes couples avec de jeunes
enfants. Ils se sont déjà croisés et ont décidé de se retrouver là pour fêter
le 14 juillet et regarder demain la finale de la coupe du monde de foot.
Cela me fait plaisir de parler un peu Français ; ils me
proposent de rester avec eux à l’occasion de ce 14 juillet. Je décline cette
invitation car pour moi cette fête nationale ne représente pas grand-chose,
surtout l’aspect belliqueux ou démonstration guerrière que l’on en a fait.
Comme disait Brassens « la musique qui marche au pas, cela ne me regarde
pas ».
Je continue donc mon chemin, à Bud je peux à la fois vider
mon réservoir d’eaux grises et faire le plein d’eau propre.
C’est là que je décide de prendre la direction de Molde,
tout du moins sur les hauteurs, un site qui, d’après les commentaires de
Park4night, devrait offrir un panorama réjouissant pour les yeux.
En m’approchant de Molde, je ne comprends pas encore
pourquoi mon GPS m’indique un temps de parcours plus long que ne le laissent
supposer la distance restante et ma vitesse de croisière !!!
Dès que je bifurque à l’entrée de la ville, les choses s’éclairent,
j’attaque une montée très rude sur un chemin très cabossé et ce, pendant plus
de 4 kms. J’arrive, tôt pourtant, il est à peine plus de 17 heures, et 4 énormes
véhicules Allemands trônent en haut de ce promontoire. Heureusement mon petit
engin (attention pas de sous-entendu douteux !!) se faufile dans un espace
à ses dimensions et bénéficiera de la vue sur le fjord et sur Molde en
contrebas…
Comme il est encore tôt, je pars dans l’idée de me dégourdir
un peu les jambes quand je vois un sentier qui descend en pente raide avec
indiqué « centrum 4 kms ». Quelques instants de réflexion m’ont suffi
pour m’engager dans cette voie. Molde ne présente pas beaucoup d’intérêt, mis à
part un festival de jazz qui doit commencer la semaine prochaine. Je parcours
un peu les rues de la ville et reprends le chemin en sens inverse, mais là….çà
monte !!!
J’arrive en transpirant mais content en constatant que ma « machine
à dévorer les kms » fonctionne encore bien.
J’allais oublier, aujourd’hui, j’ai fait 306 kms.
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