En ce lundi matin, je me mets en route vers 9h30 après avoir
chargé et rangé les dernières affaires dans le fourgon.
La sortie de la région Parisienne se déroule sans trop d’encombres
pour un lundi matin, sans train de surcroit.
L’objectif de la journée est d’atteindre Lucerne, en Suisse,
où j’ai repéré sur Park4night un coin qui paraît sympa pour s’arrêter.
Que dire de plus sur les kms qui défilent, pas toujours
assez vite à mon goût. Il faut dire que les environs de Mulhouse étaient assez
chargés.
Après une brève incursion par l’Allemagne, c’est la Suisse
et la recherche de la station-service qui délivrera le fameux sésame, j’ai
parlé de la vignette dont il faut s’acquitter. Ce qui, au passage, revient
moins cher que d’user ses gommes sur les rubans Français. C’est d’ailleurs la
raison du choix de cet itinéraire.
Quoiqu’il en soit, c’est bien fatigué que j’arrive vers
18h30 à destination.
Je ne me l’imaginais pas comme çà ce petit parking, perché
sur une petite route de montagne, avec une vue magnifique.
Pour me changer les idées, je pars marcher pendant 1h30 sur
cette petite route qui s’élève en passant devant des chalets d’où se dégage une
bonne odeur de chèvre et de vache.
Il n’y aura pas d’autre camping-car cette nuit même si j’ai
cru avoir des voisins vers 23h30. J’étais tranquillement en train de lire dans
mon lit quand j’entends un bruit de diesel plutôt du genre camionnette et le
dit véhicule vient s’arrêter à côté de moi. Après des bruits de porte, à leurs
voix j’imagine un jeune couple quoi se lance dans une conversation qui dure….en
fait, ils étaient installés sur l’un des bancs, juste derrière mon fourgon.
Voyant l’heure tourner et l’envie de dormir devenir plus pressante, j’ai
soulevé le rideau laissant passer un peu de lumière. C’est le revers de la
médaille du fourgon, ils n’avaient surement pas compris qu’il était habité car
aussitôt, ils ont réintégré leur voiture et sont repartis !!!
La nuit a été bonne, calme ; j’avais décidé de couper
le frigo pour éviter le bruit qui lors de mon expérience précédente dans le
Cotentin m’avait perturbé.
Entre 6h et 7h, quelques voitures ont dévalé la route, pour
aller au travail, je suppose.
Mais cela n’a pas gâché la vue matinale qui s’offrait à moi.
Ce mardi, moins de kilomètres et Carrare en vue pour entrer
en Toscane.
Même si elle a été moins longue qu’hier, la route a été
pénible avec beaucoup de camions, de la pluie, diluvienne parfois, des tunnels,
quelque fois interminables…
Je suis arrivé à Carrare, sous la pluie. En cherchant un
endroit où me poser pour visiter un peu, je me suis retrouvé dans des rues
escarpées, pas forcément adaptées pour un camion. Perdu, j’ai eu du mal à
retrouver mon chemin car peu d’Italiens parlent le Français et moi pas l’Italien,
non plus.
Le centre de Carrare ne m’a pas laissé un souvenir
impérissable : du marbre partout, ce torrent aux eaux laiteuses.
J’ai poussé jusqu’à la marina de Carrare où l’on peut voir d’énormes
bateaux passer
Une plage qui doit attirer beaucoup de monde en été si j’en crois le nombre de restaurants alentour.
Après avoir hésité à rester sur place, j’ai trouvé un
parking sous les arbres où stationnent d’autres véhicules de loisir ; j’ai
même pu trouver un peu d’eau.
Demain, je rentrerai un peu dans les terres et userai
plus mes semelles que mes pneus, j’espère
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