27 28 juillet

 

lundi soir, nous êtions à Arjeplog, installés dans une forêt en bord d'un lac où nous avons pris nos aises, profitant de l'occasion pour quelque lessive qui, si elle n'avait pas été bien rincée par souci d'économie de liquide, le fut par la voie céleste car l'orage fut terrible!!

inondant sous la pénombre ce beau plan d'eau

ce qui n'empêcha pas un couple de rennes de venir boire à proximité de notre demeure!!!  celui_là, un peu plus craintif, est demeuré quelque temps à nous observer avant de repartir brouter de l'autre côté de la route.

le lendemain matin, après une matinée culturelle sous la forme d'un musée très instructif consacré encore à la culture Sami et à leur savoir faire dans le domaine du travail de l'argent nous avons repris notre route vers Ostersund, nous arrêtant en chemin aux abords de cet étang qui a nécessité un passage délicat entre des arbustes à peine plus large que notre monture mais la quiétude peut être à ce prix!!!

ce matin, baignés par le soleil, nous avons du bouger un peu pour ne pas transpirer dans nos bols et nous sommes repartis vers notre destination, Ostersund, que nous avons atteinte en fin d'après-midi, un peu tard pour mettre en oeuvre notre programme.

sur les hauteurs de l'île de Froso, cette pierre Runique se dresse face au lac depuis des siècles

et cette épave n'est pas encore prête à lui faire concurrence en terme de longévité. Il me semble que c'est une vieille Volvo, exception à l'amour des Suédois pour les vieilles Américaines (les voitures bien sûr!!)

du haut d'un promontoir, nous avons une vue sur la campagne environnante qu'on pourrait croire maritime alors que nous sommes en plein milieu des terres mais où les lacs succèdent aux lacs

c'est non loin de cette église en ruine du 15 ème siécle, sous les arbres que nous avons trouvé refuge pour la nuit

la nouvelle église se dresse à quelques coups de rame de là

la densité de population de la Suède pourrait s'exprimer dans cette image

les routes traversent des étendues boisées que quelques lacs égaient, les rares habitations se signalant par ces boîtes aux lettres indiquant que des humains vivent au bout d'un chemin de traverse