samedi 7 juillet 2018

Samedi 7 juillet


Je vais commencer par un « coup de gueule » et après je n’en parlerai plus, promis. Comme pour tous les sujets, il y a autant d’individus ou presque que de conceptions des vacances en camping-car. Je  croyais que lorsqu’on cherchait un emplacement à l’écart des terrains de camping ce n’était pas pour se tasser les uns sur les autres….il faut croire que je n’ai pas tout compris !!!

Vers 17 heures, j’avais trouvé le coin de mes rêves, un grand terrain sableux, sous les pins, avec vue sur la mer au soleil couchant. Un véhicule étant déjà installé, j’ai pris soin de me mettre le plus loin possible. Moralité, 4 heures plus tard, je suis encadré par 2 engins, dont l’un à moins de 2 mètres de moi !!!!

Je pense que si l’on cherche la promiscuité, ce n’est pas difficile, des emplacements où les camions sont entassés les uns sur les autres ne manquent pas, j’en vois tous les jours et je les fuis….

Allez, revenons à des choses plus agréables, bis repétita, le soleil m’a réveillé un peu avant 4 heures et ensuite je n’ai fait que des petits sommes, il va falloir que je m’habitue !!!!

Après les préparatifs habituels, je me suis dirigé vers la pointe sud de l’île.

Cette vache et son petit n’étaient pas vraiment décidés à me laisser la place.


On parle souvent, en termes peu flatteurs, de moutons noirs, et bien ceux-là sont gris !!!


Cette extrémité de l’île abrite de nombreuses espèces d’oiseaux protégés. De bonne heure, il y avait déjà quelques spécialistes avec des engins d’observation sophistiqués. Je me suis contenté de quelques photos sans savoir de quels spécimens il s’agissait.


Dans cette partie de l’île c’est un paysage de landes qui me fait un peu penser à l’Irlande, en plus sec.


Après l’observation des oiseaux, j’ai fait une boucle sur un sentier bien balisé au milieu des vaches et des moutons. Le soleil était encore bien présent mais plus pour longtemps car vers 15 heures, la pluie a fait son apparition pour ne cesser que vers 19 heures.

En remontant vers le nord, toujours sur l’île, le paysage devient plus verdoyant, des moulins surgissent à tout coin de champ.


Après le repas, pris pour une fois dans un restaurant, galerie de peinture sur le bord de la route, la fatigue m’a gagné. J’ai fait une halte devant un lieu de culte qui, au réveil, grâce à son cimetiére m’a procuré l’eau nécessaire à ma survie.

Au détour de la route, devant un musée, consacré aux tracteurs, j’ai une vision. Le temps que l’information fasse son effet dans mon cerveau, demi-tour pour une photo. L’un des participants m’a confié qu’ils faisaient un tour de l’île réservé aux Anglaises.


Voilà la vue encore troublée par la grisaille depuis mon bivouac de ce soir.


Malgré l’humidité, je suis allé faire un tour de mon environnement : la plage séparée de la route par quelques pins et de l’autre côté de la route, une colline de pins avec, à mi-hauteur, de superbes résidences secondaires. Elles sont placées suffisamment haut pour voir la mer et pas trop pour être protégées du vent d’est par l’arrière.

Un petit clin d’œil, en forme peut-être de rappel à l’ordre pour moi qui ai emmené du matériel de dessin que je n’ai pas encore aéré.


J’ai fait le tour complet de l’île, 192 kms aujourd’hui, demain je vais me diriger vers d’autres cieux, plus cléments j’espère, je m’en vais de ce pas étudier çà….

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